Quarante ans
Quarante ans
Où sont l’homme et sa chaleur ?
Sa poitrine pour poser mon front,
Ses baisers pour calmer mon cœur,
Sa bouche pour chasser les démons.
Léger, sont souffle dans ma chevelure,
Ses doux mots, murmurés à mon oreille,
Frissons de volupté en ma ramure,
Son étreinte passionnée, ses merveilles ?
Quarante ans, les mains vides,
Présent, passé par le néant confondu,
Quarante ans, le cœur vide,
Chagrins solitaires, éperdus.
Trahison d’un corps enlaidi,
Une toison trop vite enneigée,
Une jeunesse trop tôt épuisée
Entre couches et soucis,
Quarante ans, l’avenir indécis…
Lorsqu’en soi bout la jouvence,
Les idées, les convenances,
Les larmes amères s’épanchent
Sur les idylles et leurs absences.
Gabrielle. E.
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