L’exilée.
L’exilée.
A peine voilées par tes paupières,
A jamais ces deux montagnes de feu
Brûlent et transpercent mon âme fière
D’où surgissent les tendres aveux.
Le cri jaillit d’un puits sans fond
De ces profondeurs là, les souvenirs osent
Franchir le mur de ces lèvres closes
Donnant vie à tant de désirs et d’illusions.
Fébrilement, je recherche la clé,
Cette clé qu’hier j’ai jetée
Celle qui m’ouvrira
En grand la porte de tes bras.
Vers toi, mon être se tourne
Comme la fleur vers le soleil.
Des angoisses naissent, le cœur les ajourne
Mais la raison déjà s’éveille.
Dans cet exil volontaire
J’étouffe les mots qu’il me faut taire
Sur les sentiers battus de mes efforts
Te revoir, te revoir une fois encor’ !
Gabrielle. E.
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