Vacances.
Vacances.
Ah ! Te revoilà, toi, le temps
Avec crainte, anxiété, je t’attends.
Saurai-je encore t’apprivoiser
Avec tes fausses paresses,
Tes fausses libertés
Ton insouciante tendresse,
Ton indocile libéralité ?
Ah ! Te revoilà, toi, le temps
Avec crainte, anxiété, je t’attends.
Saurais-je aussi dompter
L’angoisse des jours d’insuccès,
La peur de l’indifférence,
L’importunité des excès,
L’ennui à brève échéance ?
Ah ! Te revoilà toi, le temps
Avec crainte, anxiété, je t’attends.
Saurais-je refouler
Les passions trop empoisonnées
Les nuits d’amertume
Les nuits sans clair de lune
Les lames de fond dégénérées ?
Ah ! Te revoilà, toi, le temps
Avec allégresse, je t’attends
Pour mordre à belles dents
Les bons fruits oubliés
De l’été retrouvé !
Gabrielle. E.
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