Déroute
Déroute
Ta caresse frissonne mon échine
Et se perd en mes nuits coquines
Au profond de l’absence, vague
Ultime, transcendant la dague
Et dans mes nuits, je pense, je vis
Je vis ma solitude d’écrits
Je me hais à damner mon âme
De sulfureux, l’amour se pâme
Et dans mes nuits je t’aime, j’oublie
Je m’oublie en ton paradis !
A ta bouche fiévreuse, je rêve
Morsure du temps, sans paix ni trêve
Je bois à longs traits l’indécence
Au ciel de ton indifférence
Et je me ris de mes folies
A l’enfer de mes ennemis
Et je meurs au petit matin
Où l’aurore fleurit le chemin
Ta caresse frissonne mon échine
Et se perd en mes nuits coquines
Gabrielle. E.
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