Dernier feu
Dernier feu
Le dernier feu dans la clairière
S’éteint sans bruit, sans dire adieu,
Et l’automne, dans sa lumière,
Ferme les yeux, devient un vœu.
Les souvenirs tombent en pluie,
Sur les chemins que l’on oublie,
Et le cœur, las mais attendri,
Cueille le temps comme un fruit.
Rien ne presse, tout se pose,
Même les larmes deviennent roses,
Et l’on comprend, dans ce repos,
Que vieillir, c’est devenir beau.
Gabrielle. E.
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