Au seuil des mots
Au seuil des mots
J’écris parce que le silence me fait peur,
Parce que chaque cri que je tais me ronge le cœur.
Les mots, c’est ma richesse, mon or sans vitrine,
Des rimes en rafale, des vérités qui s’inclinent.
Le bonheur, je le cherche entre deux vers,
Entre un soupir et un éclair.
Il n’est jamais loin, juste un peu flou,
Comme un reflet d’âme dans un miroir fou.
Encore, je dis. Encore, je crie.
Parce que l’amour, la rage, la vie — tout ça s’écrit.
Et même si le monde me dit “tais-toi”,
Je réponds “irréfutable”, je suis là, je crois.
Au seuil du doute, je pose mes phrases,
Comme des pierres sur lesquelles je me base.
Et si le cœur vacille, si la nuit s’étire,
Je slam pour survivre, je slam pour le dire.
Gabrielle. E.
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