Descente aux enfers
Descente aux enfers
Forteresse de plomb jusqu'à ma dernière heure,
Je crie, je crache, je hurle en silence
Le tourment que génère cette souffrance
Dans ce corps qui sera ma dernière demeure
Recluse, emmurée derrière ma vitre,
Esclave de ma chaise, je vois le monde
Comme un prisme aseptisé de l'immonde
Et regarde vivre les autres en arbitre.
La douleur m'étouffe, me manque le souffle
Perfide, le chagrin me conduit au dépit
Puis m'enlise, acerbe, dans la jalousie.
La rancœur, maîtresse indomptée, accable
Les sentiments, me dévore, misérable,
M'enrobe de venin et le temps s'essouffle
Gabrielle. E.
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