Sur les rives de l’oubli
Sur les rives de l’oubli
Chantre vagabond, le bonheur
Fuit après avoir fait son nid,
Consumé jusqu’au bout du cœur
Aussi éphémère que ma vie.
Partir, seule dans cette brume
Tailladée à coup de blessures
Et s’effacer comme l’écume
Qui meurt aux pieds de la rupture ;
Inconstant, dérobe le temps
Au sable des rêves, complice,
Le vent festonné de tourments
S’abreuve de l’amer supplice.
Lavé des larmes du regret
Dans un silence virginal,
L’aubade au passé secret
Frissonne d'aube matinale.
N’être qu’un souvenir d’esprit,
Le discret parfum d’une rose
Fleuri au jardin d’agonie
Sur les rives d’un temps morose ;
L’adieu d’un amour déserteur
Envahit un cœur de tristesse,
Il perd son âme et son ardeur
Las, il s’étiole sans caresse.
Gabrielle. E.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 39 autres membres