Souffrance nocturne
Souffrance nocturne
En moi renaissent d’anciens démons
Lorsque la nuit nimbe l’azur
Et rougeoie ma faiblesse obscure
Au seuil de toutes trahisons
Au coteau de mes infamies
Sillonne ton innocence
Et chemine mon indécence
A l’ombrelle de ton embellie
Croque la vie, souffle fragile
A tes lèvres, je me désaltère
Et, vagabond dans ce désert
Je m’ennuage, indocile
Ensoiffée de ta présence
Je m’encièle aux cimes de ton âme
Noyée à l’encre de ta flamme
Je me meurs dans tes absences
Au balcon des amours vaincues
Cruels, fleurissent nos mensonges
Illusions sur fond nuit de songe
Pour mains en abîmes perdus
Gabrielle. E.
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