Simplement

Caché dans l’ombre fraîche

D’une alcôve idyllique,

Cupidon de sa flèche

Atteint le cœur énigmatique

De l’homme assoupi.

Vibrants, les violons

Aux accents déchirés

Crèvent le silence majestueux

Qui les unit comme un linceul

A l’orée des plages fleuries.

Juste un regard, un seul,

Son être s’anime, mystérieux

Aux berges des plaisirs dévorants.

Aimez-moi

Douceur de mes rêves,

Bercez-moi

Sur les flots qui s’achèvent

Au rivage brûlant du désir.

Beau sorcier

Emportez-moi vers les marées

Délectables des soupirs.

Gabrielle. E.