Puis un jour
Puis un jour
Vient ce doux été de porcelaine
Au jardin de mes amours. Je rêve
Que l'orfèvre d'une souveraine
Le dessine aux semelles du vent.
Ce chant de balbutiements s'élève
Du fond de mon souvenir émouvant
Nul ne peut dompter le temps sous le feu
Des amants. Discret, il pose ses liens
Puis, tout tremble et le reste s'éteint,
On ne peut rien quand se brise le jeu
Et rejaillit ce temps des embellies
Qu'un ciel au bord du cœur nous rappelle
Qu'hélas, la vie n'est pas éternelle
Lors, la neige déjà nous étourdit
Gabrielle. E.
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