Ode à la délivrance
Ode à la délivrance.
Ange blond, sur un destrier pourpre vengeur,
Venu du néant, près de moi tu apparais.
A la vue de tes yeux flamboyants, oh ! Bonheur !
Le vertige me prend et m’emporte à jamais.
Vers quel désastre ma vie se précipite ?
Terre brunie est un passé enseveli
Des jours sombres. En secret palpite
Son cœur et prépare un renouveau enfoui.
Inconsciemment, de crainte mon cœur se serre,
Que signifie ce sang et cette lumière
Qu’inconsistants vers moi accourent et s’élancent,
Flots insondables d’une morne existence.
Car la mort rôde, m’attire et m’enchaine
Forte, sans espoir de vie nouvelle
Vie, qu’au printemps s’efforce, souveraine,
De faire naitre, Dame Nature, la rebelle.
Mais mon âme se ferme à ces délices,
J’écoute son chant et doucement me glisse
Avec volupté entre ses bras funèbres
Où enfin je trouve ces belles ténèbres.
Gabrielle. E.
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