Noctambule
Noctambule
Je caracole au dos de mon destin
Et je funambule au fil de ma vie,
Puis je clown ma solitude chagrin
Que j’encièle aux rives de mon envie.
Ne plus être fleur fanée de l’oubli,
A l’éclat de tes yeux, juste jolie
Et t’aimer, un peu, à la folie,
Lors, mes tendres secrets, j’offre à mes nuits
Douces, tes mains me comblent de caresses,
Maraudent et m’éveillent aux désirs ;
Tu me dévoiles toute ta tendresse
Et m’attires aux nocturnes plaisirs.
De joutes amoureuses, passionnées,
En paradis conquis, je déambule
Sous ce regard attendri, consumé
Et m’octroie ta flamme sans préambule.
Changement de décor, avec le jour,
Zone déserte, ce n’est qu’un rêve.
Impatiente, j’attends mon troubadour,
La nuit venue, partager ma trêve
Gabrielle. E.
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