Miroir, miroir !
Miroir, miroir !
De l’autre côté du miroir
Essaimé de statues pensives
Témoins muets et dérisoires
D’amours disparues, fugitives.
Atteindre ce jardin du temps
Aux reflets des eaux de l’oubli
Que par le songe déroutant
De souvenirs longtemps enfouis.
Submergée par les profondeurs,
La mémoire laisse paraître
Les vestiges engloutis. Clameurs
De passions couchées dans ces aîtres.
Soudain, envahit de brouillard
Il faut quitter ce beau jardin,
De retraverser le miroir
Retrouvant sa peau de chagrin
Gabrielle. E.
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