Main dans la main
Main dans la main
Sous la ramée,
près du chemin
où se repose ma Douce,
dorment la mousse et le cytise
dans
le sang du zénith
parmi
la
prunelle des hameaux.
A
l’affût des escales des bruines,
retentit le peuple des oiseaux,
parfois, les couronnes des ormes
se penchent
sur la douceur d’un faon
quand
vagabonde
le chuchotis d’une langueur.
A dextre, s’étire l’Ire,
sous
l’effloraison des sèves,
avec,
au cœur,
l’antienne d’une brise.
Ô mon Dieu,
saluez
la simplicité de ce lieu,
ces corolles
qui veillent sur mon Aimée,
sur le Maine, ma patrie,
et
l’ambre d’écume
quand s’enfuient les trilles de rosée.
La nuit tombe,
il est temps de partir,
ma Fée de joliesse.
Gardons
la
mémoire de ces instants,
avec dans nos paumes réunies,
la tige d’une primevère,
et l’encens d’un rêve.
Sophie Rivière
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