Ma Douce, tu es Lumière
Ma Douce, tu es Lumière
Lorsque les muses me fuient,
je repense à tes pas lents
sur
la bouche bleue de l’aurore,
à
tes jambes nues
sur le balcon du ciel
où luit le temple de ta grandeur,
à
la soie de Tes lèvres
que je bénis, à la coupe de ton œuvre
sur les parois du Couchant,
aux
algues brumeuses de l’automne
qui s’attablent dans les bocages
où résonne le silence des charmilles,
et le cœur battant,
je pends l’écho de ta clarté
aux
feux de mes ballades,
l’inspiration me revient alors,
et je te célèbre,
moi qui ne suis
que l’humble vierge de tes pensées,
que la ronce qui s’abaisse devant
la rose de ta perfection,
je grave sur les murs de notre borde
le parfum de nos rimes d’amour.
Les arbres du Maine vacillent maintenant
sous la coupe de nos baisers,
j’attends le lai de ton sourire,
ô ma Douce, toi mon égérie, et ma Lumière !
Sophie Rivière
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