DETRESSE
Detresse
Hélas, je ne suis pas de la nature des anges...
Pour te suivre pas à pas, il me faut ton sourire,
et surtout ce mélange qui vient ravir mes sens
et brûler en moi comme un grand feu de joie.
Cette essence d'amour qui nous enrayonnait
jadis en amitié, la nuit, le jour,
en amitié non en pitié, fais la renaître.
Je suis la coupable à plein temps, solution pratique,
évitant toutes critiques sur l'oubli des départs
où chacun à sa part.
L'amour n'est pas donné, toujours il se recherche,
à deux, fougueux, en sens et contre sens.
Ne ris pas de cette prose où les mots te disent
tant de choses du fond de ma bohème.
Viens tendre la perche à notre dernière chance
de refaire la route ensemble.
Ne laisse pas notre vie comme Mars en Carême,
vois comme ma main tremble et te crie "Je t'aime"
J'ai cru lire dans tes yeux une grande indifférence,
plus terrible qu'un aveu, mortelle souffrance !
Existe-t-il encore pour toi cet amour d'autrefois
jugé par les vilains ?
Vilains de pure morale, perfide et complexée,
qui voient partout le mal en oubliant d'aimer.
Gabrielle. E
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