Cliché africain
Cliché africain
Tandis que la nuit se glissait
Entre la blancheur émaillée de la vallée
Et le sombre plafond brumeux des nuages,
Lu, ton récit, en moi, produit des images
Fantasques, sous un lumineux ciel d’Afrique
Où de grands fleuves, aux doux accents mythiques,
Sillonnent, cruels, cette terre sauvage.
Noueux, les flots, sur le bord de leurs rivages
Créent des havres, où, les fauves légendaires
Reposent, ripaillent, se désaltèrent.
Monts et déserts incendiés, morcellent plaines
Et plages, hantées de peuplades païennes
.
Les Alizés semant leur torride haleine
Inondent de sueur humaine
Les exhalaisons familières
Au front des villes côtières
Cadre pittoresque, pays magique
Retenant en terre d’Afrique
L’ami qui fait battre mon cœur
Et apaise mes douleurs
Gabrielle. E.
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