Bye bye Hiver
Bye bye Hiver
Le soleil en berne
Sous la masse cotonneuse
Dissimule sa peine.
Il déverse, torrentielles
Ses larmes de tristesse
Au funérailles de l’hiver.
Gonflés de pleurs diluviens,
Charrient, rus et ruisseaux,
Des trombes sauvages.
Elles lèchent furieuses,
Des petits ponts,
Leurs flancs de bois sombres,
Dévalent les pentes escarpées
Des chemins sinueux,
Vagabondent, traversent
Champs et forêts
Submergés d’incertitude,
Terminent leur course folle
Au lit de la Rance
Puis un vent mauvais
Lève sont souffle rageur,
Des petits lacs, ride la face noire
Miroir d’un ciel dément.
Dans sa violence, vigoureuse
La bise efface l’ardoise nuageuse.
A l’azur de sa couverture
S’installe un ciel de traîne
Où défilent gris et blanc
Les tortillards époumonés.
De gare en gare
Les voies de la vie
Laissent flâner
Le train des saisons.
A grand coup de jet
Toiletté, le ciel euphorique
De l’arrêt du printemps
Nous dédie au plaisir
De son sourire Arc en ciel.
Gabrielle. E.
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