Y croire encore ?
Y croire encore ?
Dans un monde atteint de démence,
De folie jusqu'à l'indécence
Il faut apprendre à encaisser
Tous les coups du sort, les poings serrés.
Lorsque de partout ça mitraille,
On jure, on pleure, on braille.
Quand il y a des moments maudits
C'est toi seul qui en connais le prix.
Tandis que des fous ont l'audace
De briser comme des rapaces,
Des femmes, leur liberté mère.
Retour d'esclavage primaire.
Agresseurs d'idées libertaires,
Austères racistes sectaires,
Les fils, doigts noués sur leurs armes
Se déchainent en fort vacarme.
A fleur de terre, jeu en clivage,
Dans leurs immenses cafouillages
Les peuples succombent aux pestes
En pleine harmonie funeste
Et les politiciens corrompus
Mitonnent leurs discours, convaincus
Du plein-droit des mandats obtenus.
Lors, grondent les révoltés vaincus.
Saigne la blessure ancestrale,
S'égraine la peur viscérale
Et même si tant de tempêtes
Cinglantes nous courbent la tête
Et qu'il n'y a plus de morale
Dans cette natur' asociale
Pour s'enfuir du taudion incivil
Même s'il faut partir en l'exil.
Un jour viendra où tout changera !
Gabrielle. E.
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