Souvenirs doux-amer
Souvenirs doux-amer
J’avais une maison ouverte à tout venant
En son sein accueillant animaux et enfants,
Chaleureuse, vibrante de cris et de joie
Trahie par des robes de loi.
Vivante, charmante, je me souviens encor
D’une bâtisse, les yeux tournés vers le nord,
Le dos accolé à de riantes compagnes
Dans la solitaire campagne.
Son cœur palpitait si fort à nos souvenirs
Rythmé de nos rêves, et de nos doux délires.
C’était un havre de paix, véritable port
La nuit venue, où tout s’endort.
Refuge secret, quand on avait le cœur gros.
Et partageait la douleur des mots de nos maux.
Elle déchainait les haines et les passions
Eden enchanteur, la maison.
J’avais une maison ouverte à tout venant
En son sein accueillant animaux et enfants,
Chaleureuse, vibrante de cris et de joie
Vendue par des hommes de loi.
Gabrielle. E.
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