L’enfant étrangère
L’enfant étrangère
A ma fille Marie
Sans toi, je ressemble au désert,
Hamada où poussent les mirages
Bordés de contrées sauvages.
De ma terre, tu bannis l’hiver.
Enfant qui se dit étrangère,
Étrangère à notre destin,
Déchire mon cœur de ses chimères
Et laboure mon âme de chagrin.
Sans toi, terre inculte je suis,
L’abandon aux brumes éternelles
Qu’enlisent les décors irréels.
D'Amour, fertilise ma vie.
Enfant qui se dit étrangère,
Étrangère à notre destin,
Déchire mon cœur de ses chimères
Et laboure mon âme de chagrin.
Explosent ! Les déracinés,
Au cœur de la jungle humaine,
Comme toi, ma belle Chimène,
Permanence de vie menacée.
Enfant qui se dit étrangère,
Étrangère à notre destin,
Déchire mon cœur de ses chimères
Et laboure mon âme de chagrin.
Mais, fontaine au cœur du désert
Irrigue l’âme desséchée,
Nourrit les semences d’amitié
Et purifie toutes colères.
Enfant, tu n’es pas étrangère
Étrangère à notre destin,
Délivre ton âme des chimères
Et cajole mon cœur du chagrin.
Gabrielle. E.
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