Enfance enfuie
Enfance enfuie
Couleur de brume, de désespoir
Tout fuit, se fond dans le brouillard
Du claire de lune, matin d’un soir
Cœur de plomb, lourd, deuil dérisoire
Sur poudrière chauffée à blanc
Se promenait un cœur d’enfant,
Adulte bien trop vire survenu
Les chœurs à jamais se sont tus
Lent, le temps s’écoule monotone
Qu’engourdit l’âme que deuil festonne
D’amour, déversoir illusoire.
Et l’enfance, qu’est-elle devenue ?
Vapeur brumeuses discontinues
Bleu du soir, fumoir provisoire
Gabrielle. E..
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