Le baladin qui serpente à travers les bois et les campagnes, s'arrête çà et là, émerveillé devant un écureuil malicieux, autant qu'ému d'un simple battement d'aile de papillon, ou encore: collant oreille et joue contre l'écorce du grand chêne, il se plait à percevoir la sève circulant comme en lui son propre sang... et, fort de cette méditation, il s'imagine voir le petit peuple de mère nature, tel des êtres à la taille changeante selon qu'ils souhaitent ou non d'être entendus par les fées.
Arduinna
(La légende des Cinq Couleurs)
Voici belle Elaïa ma divine princesse…
Sœur d’Artémise: l'action vaut hardiesse!
Vous! Horde des sangliers divins: admirez!
De Belles Fées vont en ma Forêt Enchantée.
La protectrice à l’aurore offrit Cinq Joyaux…
Jaillirent de fontaine les graines et l’eau:
Devenant des arbres et dedans des armures…
En revêtit huit puissants de belle carrure
Qui d’Artémise boutent la Meute sur l’heure!
Tandis que protègent Arduinna Cinq Couleurs.
RHD
Sans le merveilleux il ne serait point de romantisme, et sans romantisme nous ne saurions point de rêve d'amour éternel...
La forêt des Ardennes aux abords de laquelle je vis, regorge de légendes, à tel point qu'elles m'ont largement inspiré dans mes écritures (prose comprise)
Dernière modification le dimanche 14 Janvier 2018 à 13:40:59